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Salut à toi camarade distronaute,
Ca confine, déconfine, reconfine, va bien ? Ou bien ?
C'est la rentrée... en vrai on a pas exactement mis en pause, même si on en a pas foutu des rames... et ça va changer (ou pas) puisque cette rentrée est placée sous le signe (de la covid) (oui mais c'est pas ça) de la sortie de l'album "En chemise déchirée" des fabuleuxes Molly McHarrel.
Molly McHarrel, groupe toulousain de punk rock perfusé au celtic, revient sur les platines avec son deuxième album En chemise déchirée. Les ingrédients de base sont les mêmes, à savoir un bon mélange d'humour, de second degré, d'énervement, et de textes personnels, sur fond de punk rock (guitare, basse, batterie) matiné de celtic et de folk (biniou, flûte traversière), mais la progression est flagrante. Le groupe gagne en intensité musicale, à la fois plus puissant et incisif dans la prod, mais aussi plus agressif dans les intonations. Si certains parlent d'albums de la maturité, En chemise déchirée s'impose plutôt comme un album de la contre-maturité. Loin de s'assagir et de prendre la distance qui va normalement de pair avec l'expérience, Molly McHarrel trouve là une inspiration plus brut de décoffrage, que ce soit pour des titres énervés ("cours", "dans ton bureau") ou plus personnels ("les doigts", "une chose est sûre", "ton épaule"). Tout dans cet album tape plus directement, musique et texte, y compris le fond poétique qui nourrit comme toujours le répertoire des Molly McHarrel. Quant aux choeurs, ils confèrent à l'ensemble une cohésion imparable, transformant chaque titre en hymne potentiel (sauf "Aucun répit", qui est un hymne avéré), et En chemise déchirée en véritable machine à tubes.
Notons tout de même que le sublime artwork de Roxane, montrant des moutons qui chassent le loup hors de l'enclos, est inspiré de la désormais célèbre fuite du DRH d'Air France, coursé par des salariés rendus bien vénèrs par un énième plan social à la con.
En chemise déchirée est disponible en CD et vinyle, et c'est co-prod LaDistroy Rcds. Si vous êtes fanzineux, animateur d'une émission de radio, et que vous ne l'avez pas encore reçu, n'hésitez pas à nous contacter par ici (on a même aménagé le formulaire pour vous).
Vous trouverez toutes infos (et même plus) sur la page du label consacrée à l'album.
Il ne faudrait pas que cet évènement majeur éclipse toutefois le reste de nos arrivages...
Comment je suis devenue anarchiste (Isabelle Attard)
Disons le, ce petit livre (150 pages) fait partie de ces petits livres qu'il faut avoir lu à vingt ans. Comme "dieu et l'état", "le manifeste", "sur la télévision", "la société du spectacle" etc... Ce livre part de l'expérience concrète de députée pour aller vers la découverte de la démocratie horizontale.
On y parle espagne 36, kronstadt, Mahkno, Voltayrine de Cleyre, Murray Bookchin... Chaque "découverte" est expliquée avec concision, ce qui fait de l'ouvrage un véritable mémento anarchiste. Comme disait l'autre : "Avec ça tu gagneras du temps".
Camera Silens par Camera Silens (Patrick Scarzello)
"Camera Silens par Camera Silens"... c'est l'histoire de CS, groupe culte bordelais, récemment revenu au coeur de l'actualité par le retour/reddition de son chanteur Gilles Bertin après 28 ans d'une cavale provoquée par le casse de la Brinks toulousaine en 88. Le bouquin est un pavé qui entremêle des témoignages et des passages de recontextualisation bienvenue, ainsi on est jamais perdu devant le foisonnement.
C'est à la fois un livre témoignage sur le groupe, mais aussi sur l'époque : "Tout était tellement chiant en ces débuts des années 80... mais il y avait aussi tout à inventer !" (Benoit).
Et l'intro de Thierry Saltet qui nous parle des punks et des skins,du ska et de la Oi!, est fort passionnante.
Depuis la dernière newsletter, on a fait le plein de références du curious label !anGRr!.
On en a même fait un article qui détaille tout ça, c'est par >ici<.
"Sortie petit à petit du confinement et grosse mise à jour du catalogue, avec un nouvel arrivage en provenance de la planête !aNGrr! , plein de bonnes choses qui datent un peu mais qui à l'instar d'un bon vin ne font que se bonifier avec l'âge.
Disons que ce sont des productions de garde. Avec du Fermin Muguruza et du Jello Biafra dedans, c'est dire si c'est inaltérable !"
L'arrivée d'une nouveauté Rudy's Back nous a permis de restocker quelques références du label trop tôt diparues (de nos bacs)...
Quelques trucs.
Rentrez vous bien, et n'oubliez pas de mettre vos masques !
Salutations distroyées,
abFab pour LaDistroy